TEKNIVAL et RAVE PARTY, Petites sauteries dans la nature sauvage

La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres dit-on.

Coté Rave, il semble que la liberté de faire la fête
soit un droit absolu qui ne souffre d'aucune limite.
(Je parle ici de certaines raves party, pas du Céleri-rave, qui lui, sait se tenir :-)

J'imagine que certains y voient une ode à la liberté et à l'anarchie,
une rébellion contre l'ordre établi et les multinationales.

Une vraie oeuvre civilisatrice amenée à ces arriérés de la cambrousse
avec un peu de gaieté et d'animation dans ce silence campagnard.

 

Est-ce de l'ignorance crasse ou un mépris de ce qui n'est pas humain ?
Un peu des deux sans doute.

Pour ma part, j'y trouve un certain exemple de néolibéralisme,
de ce détestable business de prédation sans contrainte...
Je prends, je consomme et je jette...

Une vision de la nature comme d'un gigantesque parc d'attraction,
juste bonne pour de belles sensations.
Une nature comme objet de consommation.

Fuck la faune sauvage !

 

Et tant pis pour ceux qui viennent après,
humains ou animaux...
Ce ne sont que tristes sires, conservateurs et conformistes.

Comme tout bon capitaliste, le raveur s'approprie gratuitement le bien commun
et charge la collectivité de payer le nettoyage avec les impôts des autres.

Nos voisins les animaux se passeraient bien de nos joies de la société de consommation dans leur lieu de vie.

Pour faire la fête,
A-t-on le droit de ruiner le champs et le travail d'un paysan ?
A-t-on le droit de détruire l'habitat d'animaux sauvages ?

Cet événement m'a fait revenir en mémoire la sage parole de Baden-Powell le fondateur du scoutisme :
«  Essayer de quitter ce monde en le laissant un peu meilleur que vous ne l'avez trouvé. »
Je trouve que c'est une belle éthique de vie.

Dans ces rassemblements informels, est-ce le cas ?

Science et avenir

 

Novembre 2018 

écologie