Oradour sur Glane,
ce nom m'était inconnu ainsi que la tragédie qui s'y était déroulée.

C'est pourquoi, lorsque de retour d'un séjour familial, on me proposa de s'y arrêter,
c'est la tête pleine des souvenirs de la fête de famille,
que je fus heurté de plein fouet par la vision sidérante de ce village fantôme.

J'ai erré, incrédule face à ce que je voyais,
ces objets à l'abandon, ces rues désertes, ces facades ouvertes sur le ciel,
cette vie figée par la mort et le temps.

La morale que j'ai tirée de cette histoire,
c'est qu'on peut n'avoir rien à se reprocher, être innocent et désarmé comme un enfant,
ça ne compte pour rien quand on croise la haine à l'état pur.

Comment imaginer à 13h30, dans la paix et la tranquillité de ce village de campagne,
qui n'avait quasiment vu aucun soldat de la guerre,
que presque toute la population serait morte à 18h ?

Il y a de la noirceur dans l'âme humaine,
et quand le Destin vous traque, il n'y a nulle part où se cacher...










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